Sarajevo, jour 1
Je suis arrivée hier à 16 heures sous un soleil de plomb et une chaleur tout aussi écrasante. Premier contact avec la Bosnie, pays de moyennes montagnes apercues de l'avion, la fameuse Sniper Alley sur le chemin vers la vieille ville et la silhouette jaune moutarde du Holidays Inn d'où officiaient les journalistes durant le siège de Sarajevo.
La ville est nichée au creux des montagnes, on imagine combien il fut aisé de tenir ce siège pour l'armée serbe avec cette vue plongeante sur la vieille ville. Il fait très chaud depuis quelques jours, presque 40 degrés, ce qui fait que j'étais la seule a me promener dans les rues hier après-midi. J'ai sillonné Barscarsija, ses petites rues pavées autour de Sebij, la fontaine aux pigeons, rues bordées d'echoppes d'artisans : à acheter, de petits pots en fer ciselé à l'aide desquels on verse un café fort.
J'ai ensuite longé la riviàre Miljaka, a peine 50 cm de profondeur et des poissons qui slalomment en surface, traversé le pont latin près duquel fut assassiné l'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche le 28 juin 1914. Puis direction le centre ville et la rue Ferhidija, LA rue commercante de Sarajevo ou l'on peut boire un verre de vraie limonade sur l'une de ses nombreuses terrasses. Les Bosniaques sont tres gentils, n'hésitant pas a me tenir de longs discours en bosniaque! J'ai quand même appris a dire Salut, "Zdravo", et "sans oignon", "Baiz Luk", utile lorsqu'on n'aime pas les oignons comme moi mais qu'on veut goûter a l'un des plats nationaux : le Cevipa, pain fourré de petites saucisses et d'oignons. Autre "plat" reputé à Sarajevo : son eau, la plus fraiche et la meilleure de tout le pays.
Le soir, dans la vieille ville aux minarets, nombreux, éclairés d'un anneau de lumière à la base de leur pointe, j'ai assisté au concert d'une star bosniaque, Hanka Paldum. Le comcert s'est interrompu 5 minutes lors de l'appel à la prière du muezzin. "Ca ne serait jamais arrive avant la guerre", me glisse mon voisin.
Dans l'avion, un couple de Bosniaques exilés au Canada m'avaient dit : "Sarajevo était une belle ville avant..." Sarajevo a peut-être perdu de sa superbe mais son charme est intact.
La ville est nichée au creux des montagnes, on imagine combien il fut aisé de tenir ce siège pour l'armée serbe avec cette vue plongeante sur la vieille ville. Il fait très chaud depuis quelques jours, presque 40 degrés, ce qui fait que j'étais la seule a me promener dans les rues hier après-midi. J'ai sillonné Barscarsija, ses petites rues pavées autour de Sebij, la fontaine aux pigeons, rues bordées d'echoppes d'artisans : à acheter, de petits pots en fer ciselé à l'aide desquels on verse un café fort.
J'ai ensuite longé la riviàre Miljaka, a peine 50 cm de profondeur et des poissons qui slalomment en surface, traversé le pont latin près duquel fut assassiné l'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche le 28 juin 1914. Puis direction le centre ville et la rue Ferhidija, LA rue commercante de Sarajevo ou l'on peut boire un verre de vraie limonade sur l'une de ses nombreuses terrasses. Les Bosniaques sont tres gentils, n'hésitant pas a me tenir de longs discours en bosniaque! J'ai quand même appris a dire Salut, "Zdravo", et "sans oignon", "Baiz Luk", utile lorsqu'on n'aime pas les oignons comme moi mais qu'on veut goûter a l'un des plats nationaux : le Cevipa, pain fourré de petites saucisses et d'oignons. Autre "plat" reputé à Sarajevo : son eau, la plus fraiche et la meilleure de tout le pays.
Le soir, dans la vieille ville aux minarets, nombreux, éclairés d'un anneau de lumière à la base de leur pointe, j'ai assisté au concert d'une star bosniaque, Hanka Paldum. Le comcert s'est interrompu 5 minutes lors de l'appel à la prière du muezzin. "Ca ne serait jamais arrive avant la guerre", me glisse mon voisin.
Dans l'avion, un couple de Bosniaques exilés au Canada m'avaient dit : "Sarajevo était une belle ville avant..." Sarajevo a peut-être perdu de sa superbe mais son charme est intact.